Des positions et revendications communes. Malgré les différences nées de l’histoire du mouvement syndical, nous, SUD Éducation et la CGT Éduc’Action, partageons une culture commune, tels notre vision interprofessionnelle du syndicalisme ou notre programme revendicatif qui privilégie le collectif face aux intérêts personnels. Nous promouvons ensemble, la conception d’un travail non destructeur mais créateur, un progrès social pour tous. Nous militons notamment pour la suppression du PPCR (des primes à la tête du client ?), du jour de carence et une réelle revalorisation de nos salaires.
Une action dans les mouvements, les établissements, les instances. Ces positions nous conduisent souvent à être ensemble dans les mouvements, dans les appels, que ce soit au niveau local ou national. Des listes intersyndicales sont déjà élues dans les établissements. Le fonctionnement démocratique à l’intérieur de nos syndicats et la volonté farouche de défendre tous les salarié-es fondent notre quotidien de militant syndical. Nous veillons surtout à ce que les principes d’équité et de justice soient effectifs, tant pour la mobilité que pour les rémunérations. Nous intervenons aussi fréquemment aux cotés des personnels précaires et non titulaires, qui ne doivent pas être les variables d’ajustement et plus généralement pour résorber la précarité dans l’EN.
Plus de listes pour plus de salariés de l’EN représentés. Les modalités du scrutin pour ces élections professionnelles ont imposé des contraintes favorisant principalement lessyndicats qui pratiquent l’accompagnement des réformes en se contentant d’en corriger quelques traits. En travaillant à l’élaboration de listes communes dans tous les corps de l’Éducation Nationale, Sud Éducation et la CGT-Éduc’Action entendent représenter plus de salarié-es, être encore plus proches des personnels et de leurs préoccupations.
Plus de lisibilité et de représentativité contre toute politique libérale. Les réformes libérales qui touchent l’EN ne sauraient être combattues sans les salarié-es. Un front uni nous semble nécessaire pour faire reculer le gouvernement, pour porter la parole de ceux qui font l’éducation et qui la vivent au quotidien. Ce front était déjà à l’œuvre au mois de septembre dernier contre la réforme de l’enseignement professionnel. Ce combat contre les atteintes aux intérêts des élèves et des personnels, nous entendons le prolonger dans tous les secteurs de l’EN, face à la réforme des lycées généraux, des services administratifs, qui conduisent, pour la plupart, à des suppressions de postes, à un alourdissement des tâches confiées aux salarié-es. Au final cela se traduit pour les élèves par une sélection abusive et un rejet des plus démunis.
Depuis la rentrée de janvier, les personnels ont repris dans un climat fortement dégradé : retour des élèves au compte-gouttes, remplacements des enseignants insuffisants voire inexistants …
Des annonces erratiques, incessantes avec des pro-tocoles intenables !
Peu ou pas de moyens pour pouvoir les appliquer !
Ces conditions de travail sont catastrophiques et génèrent une véritable souffrance !
La CGT Éduc’action a toujours déclaré qu’elle était favorable au maintien de l’ouverture des écoles. Mais pas à n’importe quel prix ! Pas au détriment de la santé et des conditions d’étude des élèves et des conditions de travail des personnels ! ! Il est inadmissible qu’ils doivent se débrouiller, seuls, au jour le jour pour gérer les absences des élèves et des collègues, les retours des tests, la colère des familles, les changements de protocole tous les 3 jours !
La situation n’est plus tenable!
La CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser par la grève du jeudi 13 janvier 2022:
contre un protocole sanitaire inapplicable,
pour exiger des créations massives et immédiates de postes,
pour garantir la santé et la sécurité des personnels et des élèves, mais aussi pour leur permettre de travailler et d’étudier dans des conditions respectueuses de toutes et de tous.
Publication : 20 octobre 2021 Mis à jour : 21 octobre 2021
Contrôle du statut vaccinal par les personnels de l’Éducation nationale Il y a danger.
Alors que la proposition de loi sur la vigilance sanitaire est examinée à l’Assemblée nationale, les parlementaires viennent d’adopter ce mercredi 20 octobre 2021 un amendement du gouvernement visant à permettre aux « directeur·trices des établissements d’enseignement scolaire du 1er et du 2nd degrés et les personnes qu’ils habilitent spécialement à cet effet » d’avoir accès aux informations relatives au statut virologique des élèves, à l’existence de contacts avec des personnes contaminées ainsi qu’à leur statut vaccinal.
Publication : 20 octobre 2021 Mis à jour : 21 octobre 2021
Non, JM Blanquer n’est pas la République !
La CGT Éduc’action sait depuis longtemps que Jean-Michel Blanquer a un problème avec les personnels de son ministère et avec des notions pourtant importantes comme la liberté pédagogique, la laïcité et le statut général de la fonction publique.
Il vient de franchir une nouvelle limite en menaçant les enseignant·es qui auraient un « problème avec les valeurs de la République ». C’est inacceptable.
Publication : 14 septembre 2021 Mis à jour : 15 septembre 2021
Les 18 derniers mois ont souligné l’importance de la nécessité d’un plan d’urgence pour l’École comme la CGT Éduc’action le revendique depuis longtemps. Il n’en est malheureusement rien ! Aucune mesure ministérielle pour améliorer les conditions de travail des personnels et d’études des élèves. Aucun plan de titularisation des personnels précaires ni aucune création de postes supplémentaires pour alléger les effectifs par classe et accompagner les élèves… Rien n’a permis d’aborder sereinement cette rentrée.
Le mépris ministériel récurrent se traduit également dans les revalorisations salariales actées ou proposées. Elles laissent un goût amer aux personnels alors que leurs attentes étaient fortes. La prime d’attractivité est loin d’être satisfaisante en termes de montant et de forme (indemnitaire et non indiciaire), discriminante et laisse de très nombreux collègues sans perspective d’augmentation. Reprenons la main et portons nos justes revendications pour obtenir un plan d’urgence.
Publication : 9 septembre 2021 Mis à jour : 10 septembre 2021
Il faut un plan d’urgence pour l’éducation !
L’École a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint.
La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. La rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages.
Au lieu de cela :
• refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins
• refus d’annuler les suppressions de postes
• publication de la circulaire de rentrée sans concertation
Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise.t des instrumentalisations de tous ordres. Le respect de la loi de 1905, le Statut de fonctionnaire d’Etat et la liberté pédagogique constituent la meilleure protection pour les personnels et les élèves eux-mêmes.
Publication : 21 août 2021 Mis à jour : 23 août 2021
Pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail.
Appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle
L’Ecole a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint.
La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public :
– refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée
– publication de la circulaire de rentrée sans qu’aucune concertation préalable n’ait été organisée. De plus, son contenu relève davantage de la promotion de la politique ministérielle.
Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise.