Lycée, Lycée professionnels, Collège tous dans le même bateau !
La flambée des prix de ces derniers mois fragilise une grande partie de la population qui se retrouve dans l’obligation de faire des choix pour boucler ses fins de mois.
Dans notre secteur, les personnels ne sont pas épargnés et ce n’est pas la hausse récente de la valeur du point d’indice (ne résorbant même pas les pertes subies au regard de l’inflation 2022) qui va changer la donne.
Les concertations sur les revalorisations dans l’Éducation nationale viennent de s’ouvrir et selon l’agenda proposé des réunions, il n’y aura quasiment aucune marge de négociation. Les fameux 10% de revalorisation annoncés par le ministère ne concerneront que les débuts et milieux de carrière et incluent déjà la revalorisation de 3,5% du point d’indice de cet été.
Il est clair pour le ministre que pour les personnels enseignants en fin de carrière, la seule revalorisation se fera contre des missions supplémentaires. C’est inacceptable. Et pour les autres personnels c’est le flou le plus total.
Dans un tel contexte, les journées de mobilisation sur la question salariale du 29 septembre et du 18 octobre ont pris tout leur sens. Ces mobilisations devront se poursuivre et s’amplifier dans l’Éducation comme ailleurs. C’est pourquoi SUD Éducation et la CGT ont, d’ores et déjà, décidé d’inscrire dans le calendrier revendicatif les dates interprofessionnelles du 27 octobre et du 10 novembre.
Par ailleurs, les personnels de l’Éducation ont répondu massivement à l’appel du 18 octobre contre la casse de la voie pro. Là encore, la très forte mobilisation contre ce projet néfaste doit aussi se poursuivre et monter d’un cran car il s’agit là d’un réel enjeu de société.
L’intersyndicale a ainsi acté d’appeler l’ensemble des personnels à une nouvelle journée nationale de grève le jeudi 17 novembre. De même, SUD Éducation et la CGT Éduc’action soutiendront toutes les initiatives des établissements mobilisés notamment contre leur fermeture programmée dès septembre 2023, à Paris comme dans le Grand Est.
Il nous faut, également, préparer la riposte face à la future réforme des retraites que souhaite imposer rapidement le président Macron. En effet, pour le gouvernement, il est indispensable d’imposer un projet rétrograde : recul de l’âge de départ et/ou augmentation des annuités pour un départ à taux plein, donc baisse des pensions pour celles et ceux souhaitant partir à l’âge légal. De lourdes attaques alors que, rappelons-le, le système des retraites n’est pas
déficitaire selon le Conseil d’Orientation des Retraites et ne le sera que si l’on ne va pas chercher l’argent là où il est. Il faut stopper ce projet et gagner la retraite à 60 ans en en finissant avec les exemptions de cotisations, le chômage, la faiblesse des salaires et les inégalités femmes/hommes.
Toutes ces mobilisations présentes ou à venir ont un même objectif : la nécessité d’imposer par les luttes, au plus vite, d’autres choix de société ! C’est le sens que donnent SUD Éducation et la CGT Éduc’action à sa campagne pour les élections professionnelles de décembre.
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