Catégorie : Education Nationale

NON au choc des savoirs et au tri social ! OUI au choc des salaires et des moyens !

Mardi 19 mars en grève pour le choc des moyens !

Urgence salaires : Fonction publique

Construire la mobilisation pour gagner

École privée, séparatisme scolaire et social…ça suffit !

Communiqué de presse CGT Éduc’action

Montreuil, 22 janvier 2024

Communiqué de presse CGT Éduc’action

En seulement quelques jours à la tête du très conséquent ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et du sport, la ministre Oudéa-Castera a réussi l’exploit d’enchainer assez de controverses pour faire prendre conscience au grand public du poids de l’École privée dans le système éducatif français, de son rôle dans le creusement des inégalités et le contournement du système par les « élites » afin de préserver la reproduction sociale.

Sa nomination montre une nouvelle fois qu’on peut être ministre de l’Éducation nationale tout en faisant le choix d’une scolarité dans l’enseignement privé. Ce choix personnel caractérise le fait que pour les familles les plus favorisées, le service d’éducation public n’est pas assez bien (même dans les quartiers parisiens privilégiés) pour elles. Rien ne remplace l’enseignement privé, même si les établissements choisis sont parmi les plus réactionnaires (brutalité, sexisme, enseignement religieux imposé…) et élitistes. En refusant le système et ses règles (écoles de secteur, Parcoursup…), en usant d’excuses fallacieuses, en soutenant un établissement jugé hors la loi par son propre ministère et en pointant du doigt l’Éducation nationale et ses personnels, la ministre se fait la porte-drapeau d’un séparatisme social et scolaire assumé de la part des classes dirigeantes. Impensable et inacceptable alors qu’elle est la garante de l’Institution et des valeurs d’égalité que celle-ci doit porter. C’est également le reniement le plus complet de l’engagement pris par son prédécesseur Ndiaye en matière de mixité, mais aussi la marque de fabrique d’un gouvernement assumant clairement de liquider les Services publics et d’ancrer l’École du tri pour optimiser la reproduction sociale des plus favorisé·es.

Pour la CGT Éduc’action, l’affaire Oudéa-Castera rappelle à tout le monde que l’opposition École publique-École privée existe toujours au détriment de la première. Contournement de la carte scolaire, faiblesse de la mixité sociale, inégalités scolaires… le tout généré et alimenté par un très important financement public (75% provenant de l’État et des collectivités territoriales) instauré par la loi Debré. L’État a donc lui-même mis en place une concurrence déloyale dont profitent ses plus hauts responsables. En introduisant la scolarisation obligatoire dès 3 ans sans remettre en cause la prise en charge des dépenses de fonctionnement du privé par les collectivités territoriales, la loi Blanquer a renforcé cette inégalité et le « détournement » des fonds publics vers le privé. À l’heure où l’enseignement public a besoin de moyens pour recruter et former ses personnels, pour équiper correctement ses écoles-établissements-services et appréhender la transition écologique, pour augmenter ses personnels, pour lutter efficacement contre le séparatisme social et scolaire, pour garantir un grand service public d’Éducation nationale unifié, laïque et gratuit (porteur de cohésion sociale), la CGT Éduc’action exige la nationalisation de l’enseignement privé et l’abrogation de la loi Debré. Elle exige également le réengagement financier de l’État et une augmentation significative de la part du PIB allouée à l’École avec un seul mot d’ordre : fonds publics pour École publique.

Appel à la grève le 1er février

Tract 6 juin : Toutes les raisons de se mobiliser

L’ÉDUCATION NATIONALE CIBLE DE TOUTES LES ATTAQUES

TOUTES LES RAISONS DE SE MOBILISER LE 6 JUIN

  • RÉSUMÉ DE LA POLITIQUE SALARIALE ;
  • LE PACTE, C’EST QUOI ?
  • POURQUOI C’EST INACCEPTABLE ?
  • DES CONTRE-RÉFORMES QUI ABIMENT LE SENS DU MÉTIER…
  • QUI ONT DES CONSÉQUENCES SUR LES PERSONNELS ;
  • UNE MISE QU PAS GÉNÉRALISÉE …
  • LE SNU SORT PAR UNE PETITE PORTE ET RENTRE PAR UNE AUTRE…

POUR NOS RETRAITES, NOS SALAIRES? CONTRE LES RÉFORMES ET ATTAQUES PORTÉES CONTRE NOTRE SYSTÈME ÉDUCATIF ET LES PERSONNELS QUI Y TRAVAILLENT. POUR NOS ÉLÈVES ? LEUR CONDITIONS D’ÉTUDES ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL…

METTONS-NOUS EN GRÈVE LE MARDI 6 JUIN

Télécharger le tract

Pacte – Salaires : Pourquoi ne pas pactiser ?

LA PROMESSE DES 10% NON TENUE

  • LE PACTE, C’EST QUOI ?
  • ET CONCRÈTEMENT ?
  • PLUS DE HIÉRARCHIE, MOINS D’ÉGALITÉ
  • CELA VAUT VRAIMENT LE COUP
  • UN VULGAIRE REDÉPLOIEMENT DE MOYEN (HSE, IMP..) AU DÉTRIMENT D’UNE AUGMENTATION INDICIAIRE GÉNÉRALISÉE
  • POURQUOI NE PAS SIGNER  ?

La CGT Éduc’action appelle à refuser de signer le Pacte.

EXIGEONS POUR TOUS LES PERSONNELS, SANS CONDITION NI CONTREPARTIE :

  • Augmentation immédiate de tous les personnels de 400 € net et le smic à 2000 € brut ;
  • Dégel de la valeur du point d’indice avec le rattrapage des pertes antérieures ;
  • Indexation de la valeur du point d’indice sur l’indice des prix à la consommation ;
  • Égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • Mise en place d’échelle mobile de rémunération pour toutes la catégories .

Télécharger le tract pacte

Élections Professionnelles 2022 :

  1. Des positions et revendications communes.
    Malgré les différences nées de l’histoire du mouvement syndical, nous, SUD Éducation et la CGT Éduc’Action,
    partageons une culture commune, tels notre vision interprofessionnelle du syndicalisme ou notre programme revendicatif qui privilégie le collectif face aux intérêts personnels.
    Nous promouvons ensemble, la conception d’un travail non destructeur mais créateur, un progrès social pour tous.
    Nous militons notamment pour la suppression du PPCR (des primes à la tête du client ?), du jour de carence et une réelle revalorisation de nos salaires.
  2. Une action dans les mouvements, les établissements, les instances.
    Ces positions nous conduisent souvent à être ensemble dans les mouvements, dans les appels, que ce soit au niveau local ou national.
    Des listes intersyndicales sont déjà élues dans les établissements.
    Le fonctionnement démocratique à l’intérieur de nos syndicats et la volonté farouche de défendre tous les salarié-es fondent notre quotidien de militant syndical. Nous veillons surtout à ce que les principes d’équité et de justice soient effectifs, tant pour la mobilité que pour les rémunérations.
    Nous intervenons aussi fréquemment aux cotés des personnels précaires et non titulaires, qui ne doivent pas être les variables d’ajustement et plus généralement pour résorber la précarité dans l’EN.
  3. Plus de listes pour plus de salariés de l’EN représentés.
    Les modalités du scrutin pour ces élections professionnelles ont imposé des contraintes favorisant principalement lessyndicats qui pratiquent l’accompagnement des réformes en se contentant d’en corriger quelques traits. En travaillant à l’élaboration de listes communes dans tous les corps de l’Éducation Nationale, Sud Éducation et la CGT-Éduc’Action entendent représenter plus de salarié-es, être encore plus proches des personnels et de leurs préoccupations.
  4. Plus de lisibilité et de représentativité contre toute politique libérale.
    Les réformes libérales qui touchent l’EN ne sauraient être combattues sans les salarié-es. Un front uni nous semble nécessaire pour faire reculer le gouvernement, pour porter la parole de ceux qui font l’éducation et qui la vivent au quotidien. Ce front était déjà à l’œuvre au mois de septembre dernier contre la réforme de l’enseignement professionnel.
    Ce combat contre les atteintes aux intérêts des élèves et des personnels, nous entendons le prolonger dans tous les secteurs de l’EN, face à la réforme des lycées généraux, des services administratifs, qui conduisent, pour la plupart, à des suppressions de postes, à un alourdissement des tâches confiées aux salarié-es. Au final cela se traduit pour les élèves
    par une sélection abusive et un rejet des plus démunis.

LE 29 SEPTEMBRE 2022, TOUS EN GRÈVE !

MANIFESTATION !

BESANÇON : 10H30 parking BATTANT

MONTBÉLIARD : 14 place du CHAMPS DE FOIRE